Un peu plus de 10 000 communes appartenant à des communautés de plus de 10 000 habitants ont jusqu’au 1er juillet 2015 pour trouver une nouvelle organisation afin d’assurer l’instruction des autorisations d’urbanisme suite au retrait de l’Etat. En effet, ces communes ne pourront plus bénéficier de la mise à disposition gratuite des services de l’Etat pour l’instruction des autorisations d’urbanisme. Cette mesure est issue de l’article 134 de la loi ALUR. Pour aider les élus concernés à mettre en place ce service, l’Association des maires de France (AMF) et l’Assemblée des communautés de France (ADCF) viennent d’éditer un guide à l’attention de leurs adhérents.
Ce guide présenté le 17 septembre 2014, aide les collectivités pour innover dans les organisations locales en misant soit sur une solidarité entre communes, soit sur une organisation communautaire soit sur une instruction mutualisée dans un cadre plus large. Pour y parvenir, ce guide réalise une étude dans laquelle sont présentés les enjeux juridiques, financiers, organisationnels voire stratégiques de l’organisation de services mutualisés.
Ce guide rappelle également les grands principes régissant le champ de l’instruction. Il définit aussi les périmètres qui peuvent être retenus pour la création de ces services mutualisés. De plus, ce guide évoque les liens entre le service d’instruction et la commune compétente pour délivrer les permis de construire en proposant notamment un canevas de la convention qui doit être signée entre les deux parties.
Une partie très concrète identifie aussi l’organisation des services d’instruction, leur taille et leur coût. Enfin, le guide s’achève sur les nouvelles relations que l’Etat souhaite jouer auprès des territoires en matière d’application du droit des sols.
Ce guide aide ainsi les collectivités à trouver une nouvelle organisation pour faire face au retrait de l’Etat dans l’instruction des autorisations d’urbanisme.